La cigarette électronique est un produit mis au point afin de réduire progressivement la dépendance au tabagisme chez les fumeurs. Cependant, le fonctionnement de celui-ci soulève également des questions d’ordre environnemental. Afin de déterminer la technologie la plus polluante, voici une comparaison entre le niveau de pollution d’un vapoteur et celui d’un fumeur.
La vapeur est moins polluante que la fumée
Les deux technologies ne sont pas basées sur le même principe. La cigarette électronique émet de la vapeur provenant du chauffage de l’e-liquide. La cigarette traditionnelle quant à elle produit de la fumée issue de la combustion des feuilles de tabac.
Dans le premier cas, la vapeur qui s’échappe se constitue essentiellement de propylène glycol, de nicotine, de glycérine végétale et d’arômes. Ces substance on un très faible impact sur l’environnement. Alors que dans la cigarette classique, les substances libérées sont dangereuses aussi bien pour l’environnement que pour la santé humaine.
En effet, la fumée qui se dégage de la cigarette contient des substances cancérigènes et des particules nocives. Ainsi, la cigarette traditionnelle libère du monoxyde de carbone, de l’oxyde d’azote, du cadmium, du plomb ou encore des goudrons.
La cigarette électronique rejette moins de déchets dans la nature
La problématique de la gestion des mégots de cigarette est l’une des faces les plus simples de l’industrie de la cigarette traditionnelle. De nombreuses études ont démontrées que les mégots de cigarette étaient l’une des premières sources de pollutions de l’environnement. Les sources d’eau en sont d’ailleurs les principales victimes.
Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un coup d’œil sur la liste de ses constituants chimiques. Des composés comme l’acétate de cellulose, le dioxyde de titane et la triacétine s’y retrouvent. Ce sont des composés qui en plus d’êtres très polluants se dégradent difficilement.
De son côté, même si la cigarette électronique rejette des déchets, ces derniers sont moins importants. Les déchets issus de la cigarette électronique proviennent généralement du flacon d’e-liquide et de la résistance. La fréquence de remplacement de ces derniers est beaucoup moins importante que la fréquence avec laquelle un mégot de cigarette est jeté dans la nature.
En plus de cela, ces éléments bénéficient régulièrement de mesures de recyclages.
La cigarette électronique est réutilisable
Il s’agit certainement de l’avantage le plus important dont dispose la cigarette électronique par rapport à la cigarette traditionnelle. Là où il faut jeter la cigarette classique quand cette dernière se termine, il suffit de remplir à nouveau le réservoir de la cigarette électronique pour continuer ses vapotages. Les seules choses à jeter dans ce cas sont les flacons d’e-liquides et la résistance dès qu’elle est usée. Même là, la situation est loin d’être alarmante. Il est possible de fabriquer par soi-même son e-liquide ou d’utiliser des flacons recyclables. Pour ce qui est des résistances, certains modèles récents de cigarette électronique permettent de reconstituer une nouvelle résistance à partir du fil résistif et du coton.
Il faut retenir que la cigarette électronique n’est pas un produit exempt de toute pollution atmosphérique. Toutefois, son niveau de pollution est très faible en comparaison des impacts négatifs considérables que peut avoir la cigarette traditionnelle sur l’environnement.