Le sevrage est une expérience difficile à vivre à cause du manque des sensations causées autrefois par la nicotine. Cette substance est particulièrement addictive et dangereuse pour le fumeur. Il existe des solutions pour surmonter la forte envie de tirer une cigarette. Inhalateurs, gommes à mâcher, pastilles, comprimés, patchs sont autant d’options proposées pour réussir un sevrage. Tous ces substituts sont-ils efficaces ? Lequel convient le mieux ? Voici quelques éléments de réponse.

Quels sont les différents types de substituts nicotiniques ?

La consommation de tabac à travers la cigarette expose les poumons à une intoxication progressive qui s’aggrave à cause des milliers de substances inhalées. C’est pour cette raison que sont proposés des substituts nicotiniques dont les principaux qui sont les plus efficaces.

Les patchs

Les patchs représentent un moyen privilégié de lutte contre le tabagisme. Ils sont capables de diffuser de la nicotine sur une longue durée et de façon régulière. Ces patchs sont généralement utilisés par les gros fumeurs de tabac pour combler le manque sans davantage s’exposer au risque d’intoxication. Les substituts suivants conviennent aux envies soudaines. Si vous devez animer une réunion, vous pourriez opter pour ceux-là afin de prévenir le manque.

Les gommes à mâcher

Affectueusement appelées chewing-gum, les gommes à mâcher permettent d’occuper la bouche. La mastication peut satisfaire un fumeur qui devient rapidement nerveux par crainte d’être en manque. Au bout de 3 à 5 minutes de mastication, les chewing-gums libèrent de la nicotine.

Les comprimés

À l’image des gommes à mâcher, les comprimés constituent un bon moyen de calmer l’envie de fumer. Les comprimés peuvent être sucés ou dissous. Qu’importe le mode de consommation, la nicotine se diffuse assez vite.

Les inhalateurs

Pour un effet presque instantané, il faut opter pour les inhalateurs. Par ailleurs, ce substitut reproduit la gestuelle du fumeur. Ces différents moyens permettent de baisser l’envie de fumer de la cigarette. Toutefois, les fumeurs hésitent à choisir un substitut nicotinique. Des chercheurs se sont penchés sur la problématique, tentant de relever l’efficacité et les effets secondaires de ces substituts.

Quid de l’efficacité des substituts nicotiniques ?

Tous les moyens précités pour substituer la nicotine ont fait leurs preuves. Les études scientifiques réalisées à ce sujet confirment qu’au bout de six mois d’utilisation des substituts, le taux d’abstinence au tabac se double.

Cette conclusion provient d’une étude comparative entre deux groupes de fumeurs soumis au sevrage. Seul un groupe utilisait les substituts. Il ressort de cela que les substituts sont efficaces sur les plans physiques et psychologiques. Néanmoins, ils seraient moins efficaces après les deux premiers mois du sevrage. Ainsi, les sujets qui allaient mieux au début de l’étude ont fait une rechute.

Des travaux plus avancés ont permis de mettre en lumière d’autres facteurs de la dépendance tabagique. La motivation serait essentielle pour consolider l’effet modéré et temporaire des substituts. Tous ces moyens sont donc efficaces, mais il faut considérer les effets secondaires pour décider lequel semble mieux convenir à une personne plutôt qu’une autre.

Il existe des quiz sérieux pour mesurer votre niveau d’addiction à la nicotine ou mesurer votre motivation à arrêter de fumer. Le test de HONC entre autre, a été réaliser par une équipe de scientifique. Retrouvez ces quiz sevrage tabac sur https://www.gcpuffs.com/.

Quels sont les effets indésirables des substituts antitabac ?

Les substituts délivrent de la nicotine sous une forme atténuée. Pour des personnes déjà exposées aux produits toxiques, il est important de choisir avec minutie le substitut le moins risqué. Les pastilles et gommes doivent être utilisées de façon adéquate au risque d’entraîner des hoquets, de l’ulcère œsopharyngé ou gastrique.

Avec les patchs, le fumeur peut développer l’eczéma de contact ou présenter des irritations. Dans ce cas, une prescription médicale permet de soulager les effets. Aussi, un surdosage peut survenir lors de l’utilisation des substituts. Cela peut être une cause des effets indésirables.

Le changement d’un substitut au profit d’un autre peut avoir des conséquences importantes sur la santé du fumeur. On recommande de se rapprocher d’un médecin avant d’agir ainsi. 

En réalité, la nicotine se diffuse plus rapidement dans un substitut que dans un autre, encore faut-il considérer sa marque. La vente libre de ces produits dans les pharmacies expose les fumeurs à une mauvaise utilisation. Il est prudent de bénéficier d’un suivi médical pour un sevrage.

Les substituts antitabac ne suffisent pas à réussir un sevrage, car leur effet est limité dans le temps. Un suivi médical est nécessaire non seulement pour gérer les éventuels effets secondaires, mais aussi renforcer la motivation du fumeur. Enfin, le choix du substitut dépend du profil de chaque fumeur.